Suite à l’article paru dans le quotidien l’Indépendant du 16 juillet 2021, je tiens à m’excuser auprès de toutes celles et ceux qui ont pu être étonnés par mon absence à l’hommage rendu, par le Souvenir Français et son délégué général, aux viticulteurs morts pour la France en la cave coopérative d’Elne. Que les familles des personnes honorées; que mon ami de longue date Marc Pomarède, président de la cave coopérative Terroir Romans d’Elne; que mon concitoyen et ami Henri Jonca, veuillent bien me pardonner mais je n’étais pas invité à cette cérémonie, pourtant officielle puisqu’en présence des portes drapeaux. Le Souvenir Français et son délégué généra,l qui est aussi le chef de file de l’opposition municipale et un candidat malheureux du parti « Les Républicains » aux dernières élections départementales, n’ont pas daigné inviter le premier magistrat de la commune où se déroulait l’évènement, par ailleurs premier vice-président du Département. Je pense que c’est la première fois que cela arrive à Elne ou ailleurs. Cette attitude ne sera pas pour moi le prétexte à une polémique, j’ai trop de respect pour les associations mémorielles françaises et je les confonds pas avec leurs dirigeants du moment. Juste l’occasion d’une mise au point. Depuis ma plus tendre enfance j’ai rarement été absent d’une cérémonie du 8 mai, 11 novembre, 14 juillet, 19 mars, 18 juin ou tout autre commémoration liée à la résistance. A Alénya où j’ai grandi, les élus communistes et les enseignants veillaient à ce que les élèves et leurs parents participent. Revenu à Elne et élu communal depuis 1989, malgré mes convictions pacifistes affirmées, je pense n’avoir jamais manqué une seule manifestation, réunion, cérémonie ou hommage rendus aux combattants et victimes de la guerre et de la résistance, organisées par les associations qui les représentent. Par ailleurs sous mes mandats municipaux Elne a été la première ville à célébrer le 27 mai 1943, date de la création du Conseil National de la Résistance; à avoir donné un nom de rue au Souvenir Français et à créer à l’entrée de notre vieux cimetière une stèle spécifique digne de ce nom. Avec les différentes municipalités que j’ai dirigées, je ne compte plus le nombre de lieux que nous avons baptisés Résistance, 27 mai, 19 mars, André Tourné, Francine Sabaté… Malgré cela depuis l’arrivée du nouveau délégué général et son engagement politique sur Elne, notre commune est ostracisée au travers son maire. La non invitation du premier magistrat à l’hommage rendu ces jours derniers à la cave en témoigne mais pas seulement. En effet, la section d’Elne du Souvenir Français est une des plus importantes du département en nombre d’adhérentes et adhérents, par le passé très souvent la commune, qui dispose d’une grande salle des fêtes, était sollicitée pour accueillir des réunions départementales importantes, mais voilà que depuis les dernières élections municipales et l’engagement du délégué général, ce n’est plus le cas.  Cela n’est pas un problème en soi mais je veux dire aux membres de cette association, parmi lesquels je compte de nombreux amis et pour qui j’ai un profond respect que tout cela n’est pas de mon fait et que je n’ai jamais rien refusé au Souvenir Français qui mérite mieux que ces petits règlements de compte et l’utilisation de son prestige à des fins politiciennes qui ne mènent à rien.

Nicolas Garcia.