L’extrême droite, qu’elle s’appelle FN, RN ou autre chose, n’a jamais été la solution pour sortir un pays de la crise, les idées démagogiques et dangereuses qu’elle véhicule sont un poison. Certes notre société et une bonne partie de la population souffre du chômage, du recul des services publics, des acquis sociaux, certains politiques souvent les plus en vue ou les plus médiatisés sont touchés par des affaires financières ou de mœurs, les promesses électorales ne sont pas tenues, l’Europe étrangle, contraint et n’amène aucun progrès social … Il y a de quoi être en colère et aller plus loin que l’abstention en votant extrême droite. Franchement dans la campagne électorale si toutes celles et ceux, souvent ex électeurs de gauche, qui nous ont dit de plus voter du tout depuis des années, avait franchi le Rubicon du vote RN nous aurions eu de très mauvaises surprises. Il appartient donc aux politiques élus et partis qui rejettent la « fachosphère », qui peu ou prou portent des valeurs républicaines et démocratiques, de répondre au profond marasme, doute, inquiétudes qui touchent la population de notre pays. Il convient d’arrêter de servir les dieux argent, profit, rentabilité, exploitation, domination, marché financier pour faire passer d’abord l’Humain et la satisfaction de ses besoins en matière de pouvoir d’achat, de santé, de logement, de liberté, d’épanouissement social, économique et culturel…
Samedi 3 juillet je manifestais à Perpignan parce que la ville qui s’est déjà donnée un maire d’extrême droite, accueillait le congrès national du parti fondé par Jean Marie Le Pen puis pris en main par Marine Le Pen qui l’a rebaptisé Rassemblement National.
Une piquette même avec une étiquette de grand cru demeure une piquette. A chaque fois que l’électorat se mobilise pour empêcher l’extrême droite d’entrer dans les hémicycles nous avons encore plus le devoir, dans le cadre de l’institution concernée (Commune, Département, Région…), de réussir à améliorer la vie des gens, nous devons tenir les promesses faites … A défaut nous irons vers des lendemains qui déchantent.
Nicolas Garcia.
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