Seuil sur le Tech (rescloses) qui en disparaissant permettrait peut être une meilleure continuité écologique (sédiments, poissons…), mais qui pourrait avoir aussi de graves conséquences sur le canal d’Elne et surtout sur les très riches nappes quaternaires d’Elne, Latour Bas Elne et Saint Cyprien.

COMMUNIQUE DE PRESSE DU DÉPARTEMENT DES PYRENES ORIENTALES CONCERNANT LA SÈCHERESSE ET LA GESTION DE L’EAU POTABLE NOTAMMENT.


Perpignan, le 26 octobre 2021


Notre département des Pyrénées-Orientales connaît depuis plusieurs mois une très forte sécheresse.
Cette situation a de graves conséquences sur la ressource en eau et des communes, comme actuellement
celles de Bouleternère, Corbère, Corbère-les-Cabanes et Saint-Michel-de-Llotes, sont confrontées à des
situations alarmantes.
Des restrictions de consommation seraient extrêmement pénalisantes pour les populations d’autant que
la législation française donne la priorité à l’eau potable sur tout autre usage. Des réponses ponctuelles
peuvent être envisagées, comme la recharge des nappes par l’eau des canaux ou du Boulès qu’a
expérimentée avec succès le Syndicat Mixte des Nappes de la Plaine du Roussillon, dirigé par le
Département. Toutefois, face à la répétition annoncée des épisodes de sécheresse, il est impératif de
travailler à des solutions plus pérennes, qui dépassent aussi les indispensables économies d’eau et les
efforts à déployer encore pour améliorer le rendement des réseaux.
C’est pour cette raison que les élu.e.s de la Majorité du Département défendent une gestion collective et
solidaire de la ressource en eau à l’échelle de l’ensemble des Pyrénées-Orientales à travers la création
d’un syndicat départemental de sécurisation et de production d’eau potable qui réunirait collectivités
territoriales et structures compétentes dans ce domaine. Ce syndicat permettrait de mutualiser les
investissements structurants, d’assurer un meilleur maillage et de rechercher des ressources alternatives
pour garantir de l’eau en qualité et quantité nécessaire à la population.
Il y a urgence à se mobiliser en ce sens. Notre département est l’un des seuls de la région à disposer d’un
potentiel hydraulique qu’il nous appartient de ne pas gâcher.

Nicolas Garcia