Même si jeudi 18 novembre, nous n’étions que 100 devant la préfecture des PO, les sujets que nous défendions, portés sur une lettre remise au Préfet et lue sur le quai Sadi – Carnot par Freddy Martin, secrétaire départemental du PCF66, sont les préoccupations principales des françaises et français.
N’en déplaise à certains médias qui privilégient d’interminables et récurrents débats sur les seuls sujets prisés par les extrêmes droites ou par l’écologie, nos concitoyens pensent prioritairement à autre chose qu’aux mineurs non accompagnés (étrangers), aux migrants ou a l’immigration en général. Ils ne sont pas plus obnubilés par l’interdiction de la chasse populaire les mercredis et dimanches.
A l’heure où selon le secours catholique, 10 % de la population française a recours à l’aide alimentaire et ou 27% des personnes interrogées par cette association caritative disent se priver chaque jour de repas, les questions centrales sont le pouvoir d’achat, l’emploi, la vie chère et la pauvreté. D’ailleurs en France et dans les PO, ces jours derniers les luttes des salariés de Leroy Merlin, de la restauration comme des animateurs périscolaires… exigent de meilleurs salaires et moins de précarité. Ces sujets amenés dans la campagne électorale par les communistes et leur candidat à la présidentielle Fabien Roussel, ne semblent guère intéresser les autres partis politiques et candidats, encore moins le gouvernement ou le président. Comme d’habitude à droite on préfère la charité ou l’aumône aux pauvres et aux bas salaires, à une vraie politique de relance par le pouvoir d’achat de nature à améliorer aussi la santé, le vivre ensemble, la relance économique, la sécurité…
Nicolas Garcia.
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