A la demande de la préfecture qui souhaite affiner les prélèvements d’eau au plus près des territoires, le syndicat mixte des nappes de la Plaine du Roussillon (SMNPR), la chambre d’agriculture, les professionnels du tourisme de plein air organisaient une rencontre (la quatrième) avec les plus gros « préleveurs » d’eau de l’unité de gestion « Aspres – Réart et bordure côtière sud ». Après Rivesaltes, Pollestres, Saint Estève, l’idée est que chacune de ces entités fasse partager sa connaissance de la situation et propose des solutions des plus simples au plus audacieuses pour économiser l’eau afin de passer l’été sans que le préfet ne soit amené à décréter niveau de crise : dernier stade des restrictions. Solutions aussi de moyen et long terme. L’idée est d’avoir assez d’eau pour les humains, les animaux et si possible les plantations agricoles nourricières. Dans le calme et le sérieux le débat s’est instauré inquiétude, stress provoqué par la situation dramatique notamment pour le monde agricole, mais aussi note d’espoir quand certains paysans annoncent, sans donner de leçon, en travaillant la terre autrement dès à présent on pourrait dans quelques années reconstituer dans le sol une réserve utile en eau et en couvrant la terre de végétation de toute taille influencer le cycle de l’eau…
Nicolas Garcia