Il y a tout juste 100 ans, le 30 décembre 1920 au congrès de Tours, naissait le Parti Communiste Français sous le nom de SFIC (Section Française de l’Internationale Communiste). Le grand Parti Socialiste de l’époque venait d’exploser. D’un côté la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) minoritaire, qui redevint bien plus tard le Parti Socialiste (1969) et de l’autre la SFIC (PCF) majoritaire. Je partage et assume l’histoire de mon parti, avec le regard critique qu’il convient sur ses côtés obscurs, comme sur ses énormes conquêtes et acquis, son apport philosophique aux peuples de France, d’Europe et du monde. Entre JC et PCF, sur les 100, j’ai cheminé plus de 40 ans dans l’organisation communiste, j’ai été dirigeant, je suis élu avec cet engagement, cette étiquette comme on dit. Je n’ai pas été , et ne suis pas toujours d’accord avec les décisions majoritaires, mais toujours  en accord avec l’idéal qui nous faisait combattre et qui me pousse encore à me battre aujourd’hui, comme chantait Jean Ferrat. Lorsque l’on demandait à Marcos Ana, grand écrivain espagnol, né la même année que le PCF et mort à 97 ans après avoir subi la répression, la torture et les prisons franquistes, pourquoi à près de 100 ans, il était encore communiste, celui-ci répondait : « Avez-vous mieux à me proposer pour convertir mon idéal en réalité? ». Bon anniversaire au PCF i per molts anys!